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Irumberry Peri-jumelle
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Propriété de -. Photo(s) de - et texte de Sylvain Halgand. Dernière modification le 2016-04-14 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en France de (Antérieur à) 1898 à (Postérieur à) 1902.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 2074

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Irumberry 

Le nom de Carette est associé à celui de Irumberry puisqu'il s'agissait du distributeur exclusif de cet appareil. Il était installé au 27, rue Lafitte à Paris.

Irumberry Peri-jumelle



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D'après l'annuaire de la photographie de 1898. Irumberry


Description et avantages

Les appareils photographiques auxquels on a donné le nom de “ Jumelle" sont certainement les plus pratiques qui aient jamais été créés. Peu encombrante, garnie d’une provision de plaques, la Jumelle est l’appareil idéal lorsqu’elle fonctionne bien. La plupart des appareils de ce genre construits jusqu’ici présentent de graves défauts qui les rendent d’un emploi incertain.
Frappés des nombreux inconvénients de ces appareils, nous avons cherché à les faire disparaître et à créer une Jumelle modèle d’une praticité absolue et d’une complète sécurité de fonctionnement. Nous nous sommes efforcés principalement de régulariser l’escamotage des plaques, d’empêcher la chute irrégulière des châssis et de supprimer toute cause de voile, accidents qui se produisent trop fréquemment avec les Jumelles et les détectives actuellement dans le commerce.
Partant de ce principe que le changement automatique des plaques doit, pour être parfait, s’exécuter de la même façon que s’il était effectué à la main, nous avons créé un mécanisme spécial qui reproduit tous les mouvements qu’exécuterait la main de l’opérateur. Ce mécanisme, absolument nouveau, consiste en deux doubles bielles actionnant deux gouttières qui servent à saisir et à véhiculer la plaque. - Ce dispositif est d’une douceur, d’une régularité de fonctionnement admirables; avec lui nous n’avons plus à craindre qu’une plaque vienne tomber en travers mettant l’appareil momentanément hors de service, puisqu’à l’inverse de ce qui se fait pour presque tous les appareils similaires, nous faisons passer la plaque exposée de l’avant à l’arrière sans avoir à déplacer les autres plaques.
Dans cette opération, la plaque exposée ne tombe pas dans le vide, elle glisse derrière les autres sans chute brusque et par conséquent sans chance de se briser.

MODE D’EMPLOI

ChargementCHARGEMENT DE L’APPAREIL

Retirer le volet à l’arrière en appuyant sur le petit ressort qui le maintient et en le poussant en l’air : il coulisse comme le volet d’un châssis négatif ordinaire.
Saisir le magasin par la poignée et le tirer verticalement bien à fond (fig. 2).
Ouvrir le volet métallique intérieur en appuyant d’une main sur la Partie du bas en L, ce qui permet de pousser en l’air la partie Supérieure K formant recouvrement (fig. 3).
Charger de plaques les châssis de tôle, s’assurer que le magasin supérieur est tiré à fond, l’y maintenir et réintégrer les châssis de tôle dans le magasin un à un par ordre de numéros, les deux petites encoches entaillées dans le porte-plaques étant tournées vers le haut.
S’assurer que le compteur est bien au n° 48.
Refermer le magasin et replacer le volet à coulisse.
L’appareil est alors prêt à fonctionner.

MISE AU POINT

L’objectif Zeiss monté sur l’appareil donnera des images nettes à partir de huit mètres, quand on le placera sur le signe infini, c’est-à-dire à la dernière division graduée. Pour les cas seuls où il sera nécessaire de photographier un objet plus rapproché, on mettra le point à la distance voulue gravée sur l’arc de cercle, en faisant coïncider le trait de repère avec le chiffre de la distance nécessaire.
Dans ce cas, le point seul à photographier sera net.

LA MISE EN PLAQUES

La visée de l’objet à reproduire se fait à l’aide du viseur clair encastré sur le dessus de l’appareil (fig. 1). Relever d’abord le viseur et avoir soin, en visant, de faire coïncider le point de mire avec le croisement des deux lignes tracées sur le verre du viseur; pour refermer le viseur, abaisser d’abord le point de mire et rabattre le viseur par-dessus.

ObturateurOBTURATEUR (fig4).

Extra-rapide, à vitesse variable et à pose, s’ouvre et se ferme sans aucune vibration. Pour le faire fonctionner, pousser, de droite à gauche, le bouton A qui arme l’obturateur sans démasquer la plaque; le déclenchement est obtenu Pour l’instantané, par une pression sans secousse sur le bouton B. Pour la pose, par une pression prolongée pendant toute la durée de l’exposition sur le bouton C ou par une pression sur la poire en D; aussitôt que le doigt quitte le bouton, ou aussitôt que l’on cesse la pression sur la poire, l’obturateur se referme : on peut donc presque faire des instantanées posées. En E se trouve le modérateur de vitesse, dont les différentes graduations sont indiquées par un curseur placé en F.
Employer les grands diaphragmes pour les instantanées et se servir des plus petits pour la pose.
L’objectif est à diaphragmes Iris commandés par la molette II placée à l’avant de l’objectif. L’ouverture de ces diaphragmes est gravée, et un trait de repère permet d’employer celui que l’on désire.

ESCAMOTAGE DES PLAQUES

Tenir l’appareil horizontalement de la main gauche (voir fig. 2), tirer de la main droite la manette placée sur l’appareil, tourner cette manette de gauche à droite, pour ramener en arrière la plaque exposée, laisser revenir la manette à sa position première et repousser le tiroir à l’intérieur de l’appareil. Etant donnée la solidité des divers organes de la PÉRI-JUMELLE, ne pas craindre d’exécuter ces mouvements franchement et avec vigueur. Chaque mouvement de la manette correspond à la chute d’une plaque et fait mouvoir un compteur qui enregistre toutes les plaques escamotées. Un simple coup d ’oeil jeté sur ce compteur permet donc de savoir combien de plaques ont été exposées.

L’appareil fonctionne aussi bien avec ses châssis non chargés.

La PÉRI-JUMELLE est munie de deux pas de vis du Congrès permettant de la placer sur pied pour faire de la photographie posée et d’opérer soit en hauteur, soit en largeur.
Ce qui caractérise la PÉRI-JUMELLE, c’est son nouveau système d’escamotage, sa simplicité de mise en oeuvre, sa sécurité de fonctionnement et sa solidité.
Obtenir un escamotage régulier serait chose insuffisante si on ne prenait en même temps les précautions nécessaires pour que cette opération soit effectuée à l’abri de toute infiltration lumineuse. Le système auquel nous nous sommes arrêté est d’une efficacité complète contre le voile. Les plaques se trouvent enfermées dans un double tiroir métallique qui empêche, de la façon la plus absolue, tout accès de lumière à l’intérieur de l’appareil.
Les nombreux perfectionnements apportés dans la PÉRI-JUMELLE, la fabrication absolument soignée de ses diverses parties, nous permettent d’offrir aujourd'hui aux amateurs une Jumelle photographique parfaite avec laquelle ils n’auront à redouter aucun des insuccès et des accidents qu’on reproche souvent aux appareils similaires.

La PÉRI-JUMELLE se fabrique en deux dimensions : 6 1/2x9 contenant 18 plaques et 9x12 contenant 12 plaques, provision suffisante pour une excursion, fût-elle de longue durée.
Les clichés obtenus avec cet appareil sont d’une très grande finesse; ils se prêtent très bien à la vision directe, à l’agrandissement ou à la préparation des diapositives. Sous son format très réduit et léger, elle est d’une très grande solidité; c’est donc, par excellence, l’appareil du Touriste (Cyclistes, Explorateurs, etc.)





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